Focus sur le projet PROFORME au cœur des régions

PROFORME

On en parlait précédemment, c’est devenu réalité: la 5ème vague de Formations Qualifiantes PROFORME a démarré le 07 mars 2016 à Korhogo.

Et début juin, grâce au financement de l’Union européenne, 10 filières de formations qualifiantes courtes différentes sont organisées au sein des 14 centres de formations du Ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) et du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP) pour 877 jeunes apprenants. La logistique mise en place avec les centres de formation dans le cadre de PROFORME est dorénavant bien rodée pour organiser ces formations mais le projet innove sur deux fronts:

D’abord, avec le METFP, l’organisation de formation de type formation continue en commerce destinée aux petits commerçants de l’économie grise désirant se perfectionner et obtenir le savoir nécessaire à leur inscription à la chambre du commerce en tant qu’artisans.

Ensuite, c’est l’appui du projet pour tester un mécanisme de mise en oeuvre des accords entre l’Association des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) et le MINADER pour organiser des formations dans les localités rurales. Une partie de la stratégie du projet vise en effet le renforcement des activités génératrices de revenus dans les localités rurales et quoi de mieux que des formations à visée d’insertion pour des populations locales auxquelles on intègre des jeunes précaires afin de les rapprocher, pendant 3 mois, des personnes à même de leur fournir l’intrant le plus difficile à obtenir en agriculture: la terre !

Les localités de Azaguié, M’Brou, Tiapoum et Aprom-Pronou,  ont bien voulu accueillir ces formations en plus de celles organisées aux ERA-Est (Abengourou) et Sud (Bingerville) en mettant à disposition les locaux et les terres nécessaires aux formations en vivrier, maraîchage, horticulture, et hévéaculture (pépinière et saigneur).

Focus sur l’intégration des formés

Interviewé 2

L’objectif du projet PROFORME est l’insertion des formés dans le tissu économique et social. Après la formation, le stage des apprenants auprès de professionnels leur permettre de côtoyer la réalité économique et sociale de leur domaine de compétence, d’améliorer leurs pratiques et d’acquérir de l’expérience.

Les entreprises des secteurs concernés (travaux publics, bâtiment, garage auto-motos, entreprises manufacturières et agricoles, etc.) sont ainsi contactées par les experts du projet et les SERFE des établissements de formation afin de conclure des accords et débuter la mise en stage des formés. Cette phase permet aux apprenants de travailler leur insertion dans le tissu économique et social. Le projet a également démarré le suivi des formés pour savoir ce qu’ils étaient devenus grâce à des enquêtes téléphoniques. Le travail est en cours et son appropriation passera par l’implication des SERFE des établissements. Nous  vous tiendrons informé des résultats de cette vaste enquête et de son appropriation par les Ministères. En guise d’avant-goût, voici le retour de 2 apprenants ayant bénéficié de stages après leur formation qualifiante.

Interviewé 1

Présentez-vous

Kouakou Adou Gaston Miguel ; j’ai 26 ans. J’ai suivi la Formation en construction métallique au CET Bouaké. J’ai entendu parler du projet PROFORME à l’ADDR et j’ai intégré la formation après le camp de resocialisation.

Avez-vous bénéficié d’un stage après votre formation ?

Oui, j’ai eu un stage à Bouaké précisément l’entreprise SORO.

Quelles ont été tes impressions pendant le stage ?

Le stage s’est bien passé. Le patron nous traitait au même titre que ses employés et nous prodiguait des conseils. Ca s’est très bien passé. Le stage a duré 2 mois.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Actuellement, je suis à la recherche d’emploi dans le domaine de la construction métallique. Mais aussi de la peinture en bâtiment. Peu importe ce que je trouve, je me lance.

Interviewé 2

Présentez-vous

Bamba Yacouba, je suis né le 15 Mai 1985. Célibataire sans enfant. Formation plomberie sanitaire à Odienné. J’étais plombier avant la formation mais j’ai décidé d’apprendre plus.

Interviewé 2
Interviewé 2

 

Avez-vous bénéficié d’un stage après votre formation ?

 

Oui, j’ai eu un stage dans la ville de Bouaké, Usine Gonfreville1 pendant 2 mois.

Quelles ont été tes impressions pendant le stage ?

Le stage s’est bien passé. On était bien dans l’ensemble. Il n’y avait pas de différence entre ex-combattants et les autres. On a appris beaucoup de choses.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis plombier, je fais de la soudure et des réparations. Je gagne 100 à 150 mille francs CFA par mois. En tout cas, merci à l’Union européenne et à PROFORME.

Focus sur les Formations MGE

L’entreprise MGE organise, sous contrat avec le projet PROFORME et la GIZ, les formations portuaires et manutentionnaires au sein du lycée professionnel de San-Pédro.

Ces formations PROFORME-GIZ financées par l’Union Européenne, débutées depuis le 22 juin 2015, mobilisent 37 apprenants sur les 40 inscrits. Elles visent la formation des apprenants aux métiers de la manutention. Six formations aux métiers au total dont trois entrent dans le cadre du projet PROFORME. Les métiers concernés sont:

  • Caristes,
  • Manœuvres industriels
  • Conducteurs de chargeuse
  • Conducteurs de pelleteuse
  • Magasiniers
  • Conducteurs de poids lourds.

Une visite du Lycée Professionnel de San Pedro par une délégation conjointe Délégation de l’Union Européenne ONUDI-PROFORME et GIZ s’est tenue pour évaluer l’état d’avancement des travaux d’aménagement des infrastructures de formation et de logement et l’avancée des formations.

Remise d’attestations de formation pour les retardataires de la FQ Vague 4

Remise Attestations Fin de formation

Dans le cadre de la 4èmevague des formations qualifiantes les dernières attestations de formation ont été distribuées les 09, 10 et 12 février au Centre de Perfectionnement aux Métiers de la Mécanique et de l’Electricité de Koumassi et au Lycée Professionnel Commercial de Yopougon.

En effet, toutes les attestions n’avaient pu être remises aux formés car certains d’entre eux étaient en stage dans des villes autres que celles de leur formation.

Au total, ce sont 75 attestations qui ont été remises aux récipiendaires  venus chercher leur sésame obtenu après 3 mois de formation et 2 mois de stages.

Ces attestations permettront aux formés de faire valoir les compétences acquises et d’entamer une nouvelle vie professionnelle.

La gestion de la gouvernance dans les centres de formation

Le projet d’expérimentation de systèmes d’organisation et de gestion des centres de formation suit son cours  depuis le mois de juillet avec l’appui du projet PROFORME financé par l’Union Européenne.

La réunion du comité de pilotage paritaire s’est tenue le 25 Juin, après les diverses missions en mars et avril 2015 menées par les équipes d’acteurs du changement constituées de cadres du Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales, et de la Formation Professionnelle et d’un expert international de l’ONUDI pour analyser les modalités des changements à opérer afin d’intégrer le centre de formation au sein du dispositif emploi-formation et de transformer l’établissement en acteur du développement local.

A ce comité paritaire, ont été exposés les résultats et les avancées du pilote.

Il s’en est suivi la validation par le comité paritaire du pilote, des travaux et de la suite de l’approche entamée dans les quatre (4) établissements pilotes retenus: Jacqueville (Lycée professionnel), Bouaké (Collège d’enseignement technique), Korhogo (Centre de formation professionnel), et Ferkéssédougou (Lycée professionnel).

Ferkessédougou, leader parmi les centres pilotes

.Après les séances de travail portant sur les attentes des partenaires potentiels de la formation professionnelle en terme de gestion et de gouvernance pour mener à bien un partenariat local,  l’on passe à la deuxième étape de la mise en  place de la nouvelle politique de gouvernance, de gestion et de qualité.

Elle concerne l’engagement du processus de construction du partenariat et de conduite du changement.

Ainsi, le Conseil Régional du Tchologo (comprenant les villes Ferkéssédougou, Korhogo, Kong) signera un accord de partenariat  avec le ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle

La région du Tchologo prend ainsi une sérieuse avance dans l’implémentation de la nouvelle gouvernance de gestion et de qualité des établissements professionnels.

Focus sur le projet PROFORME au cœur des régions

La 5ème vague de Formations Qualifiantes PROFORME a démarré. Grâce au financement de l’Union européenne, 12 formations qualifiantes courtes différentes sont organisées au sein de 14 centres de formations du Ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) et du METFP pour 1 140 jeunes apprenants et 100 enseignants du METFP vont renforcer leurs compétences en informatique. Vu que le projet avait déjà formé 1 823 jeunes, la cible des 2 500 formés n’est plus qu’un petit point dans le rétroviseur .

Afin de planifier ce démarrage et les mises en stages des formés après les formations, les experts du projet se sont retrouvés à Bouaké en février 2016. Egalement à l’ordre du jour de cette réunion figurait le suivi des formés, la mise en œuvre de la qualité, la gouvernance et la gestion en partenariat dans les centres de formation et certains éléments nouveaux.

Les nouveautés introduites pour cette 5ème vague de formation concernent d’une part la mise en place de formations au petit commerce qui s’adressent à des personnes sans éducation y compris des illettrés au sein de 5 centres de formation du METFP et, d’autre part, avec les 2 centres de formation du MINADER, l’organisation des formations qualifiantes au sein de communautés villageoises avec des jeunes villageois et des jeunes défavorisés afin de résoudre les difficultés de l’accès à la terre que subissent bon nombre de jeunes formés.

Les formations organisées concernent donc la mécanique auto, moto, et générale, la construction métallique, la plomberie sanitaire, le saignage et la pépinière d’hévéa, le maraîchage et l’horticulture, l’électricité bâtiment, la maintenance des pompes hydrauliques, l’informatique, et le petit commerce.

L’amélioration continue est un axe central de la démarche qualité. Etant donné que les formations qualifiantes courtes servent au développement du tissu économique local, chaque établissement de formation a revu les cursus qui avaient été dispensés lors de la 3ème et 4ème vague de formation. Ce travail, réalisé par les unités pédagogiques de chaque établissement de formation, a ensuite été partagé avec l’Inspection Générale de la Formation Professionnelle pour avis, validation et servir d’exemple pour d’autres établissements désirant organiser des formations qualifiantes. L’approche « bottom-up » conjuguée avec l’intégration emploi-formation est ainsi également mise en pratique.

Autre exemple: des comités de sélection des apprenants ont statués, au sein de chacun des centres de formation du METFP sur les candidatures reçues.

Ces comités de sélection étaient présidés par les directions régionales ou départementales de la formation professionnelle. La vice-présidence a été assurée par les chambres des métiers régionales, le secrétariat par le Secrétaire Exécution aux Relations Formation Emploi (SERFE) de l’établissement concerné, et les membres font partie de l’Agence Emploi Jeune, des collectivités, de l’établissement de formation, et de la préfecture. Jusqu’à présent, les données partielles indiquent que sur les 220 filles et 1 379 garçons candidats (ratio 0,16), 130 filles et 702 garçons ont été retenus (ratio 0,19).

L’ensemble des centres de formation du METFP et du MINADER qui ont des activités financées par l’Union européenne avec PROFORME sont mobilisés pour ces formations qualifiantes courtes qui visent l’emploi des jeunes: les écoles régionales d’agriculture d’Abengourou et Bingerville ainsi que le Centre de formation Professionnelle (CFP) de Bondoukou vont démarrer en avril.Le CET de Bouaké a démarré le 14 mars. Les Lycées Professionnels de Ferkessédougou, de San Pedro, et de Jacqueville ont démarré les 15, 16, et 21 mars. Les CFP de Guiglo, Katiola, Korhogo, Man, Mankono, Odienné, et Touba ont tous démarré entre le 7 et le 16 mars.

La filière technique qui présente le plus d’intérêt pour les jeunes filles lors des inscriptions est le maraîchage (ratio 2,49), suivi de la plomberie sanitaire (ratio 0,14), et de la construction métallique, la mécanique moto et de l’électricité bâtiment (ratio 0,08).

Dans toutes les villes, alors que finissent les stages de la vague précédente de formation, la mise en stage des nouveaux apprenants se prépare. Le bilan des stages précédents met en avant que 33% de jeunes interrompent leur stage avant la fin. Les raisons invoquées sont les difficultés pour assurer leurs frais de transport et leurs repas. Une meilleure sensibilisation des jeunes quant à l’intérêt de ces stages pour leur vie professionnelle future ainsi que des séances de rencontre avec des professionnels pendant les formations permettront de mieux les conscientiser à l’importance du stage et à la nécessité d’effectuer une réserve financière pour pouvoir y participer sereinement.

Visite du lycée Professionnel de San-Pédro

Une délégation  de l’Union européenne, la GIZ et ONUDI-PROFORME fait l’état des lieux sur les travaux d’aménagement des infrastructures et l’avancée des formations MGE.

Dans le cadre du projet PROFORME de l’ONUDI en Côte d’Ivoire, financé par l’Union Européenne, une mission composée par des représentants de l’Union européenne, de l’ONUDI au travers du projet PROFORME, de la GIZ, du CCSR (Cellule de Coordination et de Suivi de la Réinsertion), des directeurs régionaux et départements de l’enseignement professionnel et du contracté MG Engineering a visité le Lycée Professionnel de San-Pédro afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux d’aménagement des infrastructures de formation et de logement et l’avancée des formations MGE.

La visité qui s’est déroulée le Mardi 15 Septembre 2015 a permis de prendre la mesure des réhabilitations déjà réalisées (dortoirs, réfectoire, infirmerie, salle informatique) et des besoins en équipements de l’établissement.

L’union européenne, bailleur du projet PROFORME – projet d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes en Côte d’Ivoire – mis en œuvre par l’ONUDI pour le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales, et de la Formation Professionnelle et du Ministère de l’Agriculture –  a engagé 16 millions supplémentaires, en plus du financement de 29 millions d’euros initial, afin de réhabiliter et équiper 9 centres de formation du MEMEASFP et de 2 écoles d’agriculture du Ministère de l’Agriculture.

Le financement total assuré par l’Union européenne sur le projet PROFORME  représente donc  35 millions d’euros à ce jour, et vise à appuyer la décentralisation dans le cadre de l’emploi et la formation professionnelle.

En plus des bâtiments réhabilités, la délégation a pu apprécier le déroulement et l’avancée des formations aux métiers manutentionnaires menés par MG Engineering à destination des ex-combattants. Ces formations PROFORME-GIZ financées par l’Union Européenne, débutées depuis le 22 juin 2015, ont ainsi livrés 311 apprenants et en 153 autres portant à 464, le nombre  d’apprenants formés au six formations proposées, dont trois entrent dans le cadre du projet PROFORME.

Une réunion de clôture a permis un point global sur la visite et les  formations et de présenter les perspectives de ceux-ci dans le cadre du projet PROFORME.

Prochaine signature du deuxième avenant du projet PROFORME

Le projet d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes en Côte d’Ivoire – PROFORME -, financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’ONUDI, a vu le prolongement de ses activités avec la signature d’un deuxième avenant qui porte la convention de contribution de l’Union Européenne à 28,5 millions d’EUROS.
Cet avenant étend donc la durée d’exécution du projet PROFORME à 79 mois.

Entamé depuis Avril 2012, le projet PROFORME de l’ONUDI œuvre en Côte d’Ivoire avec le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales, et de la Formation Professionnelle (MEMEASFP) à la mise en place de la réforme de l’enseignement professionnel et avec le Ministère de l’Agriculture (MinAgri) à l’amélioration de son système d’enseignement.

Jusqu’en juillet 2015, les activités de PROFORME couvraient le renforcement institutionnel et la gestion des centres d’enseignement, l’amélioration des compétences des enseignants, la communication, et l’organisation de nouvelles formations qualifiantes courtes ou continues qui correspondent à des demandes d’emplois locales.

En plus des formations organisées pour les 2 500 jeunes déjà prévues, l’avenant de Mars 2014 avait permis à l’ONUDI de participer au challenge de la Côte d’Ivoire en insérant 2 500 ex-combattants via la formation professionnelle.

La signature de l’avenant de juillet 2015 permet au projet PROFORME d’étendre ses activités jusque fin août 2018 et d’y ajouter la réhabilitation et l’équipement de 9 centres de formation du MEMEASFP et de 2 écoles d’agriculture du MinAgri.

Cette signature sera donc officiellement présentée à la presse le jeudi 17 Septembre 2015 lors d’une cérémonie portant sur les perspectives de la Formation Professionnelle en Côte d’ivoire.

Insertion professionnelle et emploi jeune

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays de la sous-région, est confrontée à l’épineuse question du chômage des jeunes et de la nécessité de leur insertion professionnelle par la création d’emplois à leur intention.

N’ayant pas accès à l’emploi et exclus du crédit pour financer des activités génératrices de revenus, les jeunes sont livrés à eux mêmes. Au demeurant, ces jeunes sans emploi apparaissent comme une véritable menace pour la paix et la sécurité. Cette situation appelle des mesures urgentes pour répondre à la nécessité de doter les jeunes de moyens leur permettant de valoriser leur potentiel entrepreneurial par la création et la gestion de micros entreprises.

Des formations qualifiantes courtes à n’en plus finir

Formations QUalifiantes

Cérémonie de remises de certificats dans les centres du projet PROFORME

Après la cérémonie de remise de certificats de Korhogo (cf. Bulletin mensuel PROFORME précédent), les localités de Bingerville, Guiglo, Touba, Mankono, Katiola, Ferké, San Pedro, Man, Jacqueville, San Pedro, Abengourou et Odienné ont à leur tour célébré la formation professionnelle. Pour les pouvoirs locaux et les opérateurs économiques, ces cérémonies ont été l’occasion de remettre les certificats aux 1 202 apprenants mais aussi de prendre conscience que les centres de formation du MinAgri et du MEMEASFP révolutionnent leurs programmes de cours pour pouvoir répondre à la demande locale d’une main d’œuvre qualifiée et ainsi travailler à l’adéquation emploi-formation.

Des stages pour les apprenants motivés de la 3ème vague de formation qualifiante

Les attestations étant maintenant remises aux apprenants de la 3ème vague de formation qualifiante, les plus motivés parmi ceux qui n’ont pas encore de travail sont en stage pour une période de 2 mois ! Le projet PROFORME, financé par l’Union Européenne, travaille pour ce faire avec les Secrétaires exécutifs chargé aux relations formation-emploi des établissements concernés pour asseoir la réputation de l’enseignement dispensé auprès des opérateurs économiques du secteur structuré et des artisans locaux.

C’est ainsi qu’aujourd’hui des artisans confirmés sont demandeurs de remises à niveau de compétences et que des patrons d’entreprises chantent les louanges des formations qualifiantes courtes qui chargent en compétences techniques et pratiques les forces vives de l’économie locale.

Démarrage de la 4ème vague et atelier interne de pérennisation des formations qualifiantes

Une quatrième vague de formation qualifiante, a démarré en mai 2015 dans les établissements de Bouaké, Bondoukou, Korhogo, Man, et Odienné pour 228 apprenants, dont 133 ex-combattants.

Ceci porte à 3 922 personnes formées / en cours de formation par le projet PROFORME, grâce au financement de l’Union Européenne.

Maintenant que de nombreux établissements et que le secteur privé ont vu l’effet positif d’un nouveau genre de formation, les défis sont la pérennisation des formations qualifiantes et l’adaptation des formations continues en commerces aux défavorisés des régions.

Au vu des demandes des patrons et artisans, la corrélation parfaite entre offre de formation des établissements et la demande en formation de main d’œuvre qualifiée des secteurs structurés et informels doit passer par une plus grande souplesse des centres de formation et une meilleure intégration au contexte local.

Pour ce faire, il y a lieu de croiser le travail sur la gestion et la gouvernance des établissements avec celui sur la pérennisation des formations. Un atelier de travail est planifié à ce sujet dans les jours qui viennent et vous serez tenu au courant !