À l’occasion de la Journée mondiale de l’ozone, le Directeur général de l’ONUDI M Gerd Müller souligne les réalisations du Protocole de Montréal et réaffirme l’engagement de l’Organisation pour un avenir durable.
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’ozone, qui souligne l’importance de la couche d’ozone et de l’Accord du Protocole de Montréal de 1987. Le Protocole de Montréal est un exemple éloquent de multilatéralisme réussi pour trouver des solutions aux défis mondiaux.
Une fois que nous avons découvert la menace qui pesait sur la couche d’ozone, tout le monde – les gouvernements du monde entier, le secteur privé et la société civile – a travaillé ensemble avec urgence – et finalement avec beaucoup de succès ! Sans le Protocole de Montréal, nous aurions été confrontés à une catastrophe sanitaire mondiale et à des impacts désastreux sur l’ensemble de l’écosystème.
En tant que l’un des quatre organismes de mise en œuvre de l’accord, l’ONUDI est à l’avant-garde de l’action climatique, transformant l’industrie vers la durabilité. Les investissements des industries dans la recherche ont conduit à la mise au point de nouvelles technologies respectueuses de la couche d’ozone. Et ceux-ci ont créé des emplois, stimulé l’innovation, amélioré la sécurité alimentaire et ouvert de nouveaux marchés. Cette transition montre comment la protection de l’environnement et la croissance économique peuvent en effet aller de pair.
En convertissant les lignes de production industrielles à des options respectueuses du climat, que ce soit dans les secteurs de la réfrigération et de la climatisation, des mousses, des aérosols ou des solvants, l’ONUDI promeut des solutions innovantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’année dernière, les projets de l’ONUDI dans le cadre du Protocole de Montréal ont permis de réduire de 41 millions de tonnes métriques d’émissions nocives. C’est l’équivalent des émissions de plus de 9,2 millions de voitures conduites en un an !
Et depuis 2010 seulement, nous avons soutenu plus de 96 pays par le biais de projets du Fonds multilatéral du Protocole de Montréal, notamment en aidant plus de 400 entreprises à convertir leurs chaînes de production industrielles à des options respectueuses du climat.
Je suis également reconnaissant de la coopération étroite qu’ils ont eue avec les États Membres et les autres organismes d’application du Protocole de Montréal, à savoir le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le Programme des Nations Unies pour le développement et la Banque mondiale. C’est le genre de coopération internationale solide dont le monde a besoin pour résoudre nos défis mondiaux communs.
Le changement climatique est aujourd’hui le plus grand défi auquel nous sommes tous confrontés, alors unissons nos forces avec la même détermination pour apporter des solutions à faibles émissions et résilientes au changement climatique dans le monde entier.
Le Protocole de Montréal continue de protéger les personnes et la planète. L’ONUDI est prête à apporter des solutions concrètes.