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Ce projet été fermé

Les effets de la crise, dans le cadre d’un système éducatif ivoirien déjà déficitaire, ont entrainé une déscolarisation massive des enfants et un délabrement des infrastructures de formation. Le taux de pauvreté s’est également accru atteignant 48 % de la population. Cette situation concerne particulièrement les jeunes (surtout les jeunes femmes) qui représentent 43% (environ 4 millions de personnes) de la population active en difficulté avec l’emploi. Moins de 10% des élèves inscrits dans le secondaire suivent une formation dans un établissement technique et professionnel. On estime que moins de 20% de ces élèves trouvent un travail à l’issue de leurs études. Le système de la formation professionnelle ivoirien, après avoir connu un développement soutenu par la croissance économique de la Côte d’Ivoire, est marqué depuis quelques années par des faiblesses en termes d’efficacité interne et externe. Les origines de ces faiblesses sont, entre autres : (i) l’insuffisance de la capacité d’accueil des structures de formation, (ii) l’obsolescence et la dégradation des infrastructures et des équipements, (iii) l’inadaptation du contenu des formations aux besoins de l’économie nationale, avec pour conséquence la non satisfaction du marché de l’emploi qui évolue avec la technologie.

En partenariat avec le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle , l’ONUDI apporte un appui aux autorités nationales dans le but de mettre à niveau la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Financé par l’Union Européenne, le projet vise à opérationnaliser le système de la formation professionnelle dans le pays. La stratégie du projet est basée sur l’efficacité du système de formation évaluée en termes d’insertion des jeunes sortants et l’urgence d’obtention de résultats qui intègrent le « gender gap ». La stratégie adoptée privilégie l’adéquation entre l’offre en formation et la demande, prenant notamment en compte les attentes des acteurs économiques. Pour ce faire, le projet soutien la mise en œuvre de formations diversifiées et de qualité qui permettent aux jeunes, et notamment aux groupes fragilisés tels que les jeunes filles et jeunes gens déscolarisés, les jeunes sortant du système scolaire sans qualification professionnelle et plus généralement à tous les demandeurs d’emploi, d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de professions dans des secteurs préalablement identifiés comme porteurs. Le partenariat entre le secteur privé et les établissements de formation

 professionnelle est renforcé afin que les curricula de formation soient mieux adaptés aux besoins de l’économie nationale. A ce titre, des ateliers de concertation regroupant les entreprises du secteur privé, les chambres consulaires et le secteur public de la formation professionnelle sont organises en vue d’associer l’ensemble de ces acteurs à l’élaboration des programmes de formation. Des référents sont identifiés dans le but d’animer le partenariat public-privé dans le domaine de la formation professionnelle. Les textes régissant les centres de formation professionnelle seront également revus afin de leur accorder plus d’autonomie de gestion. Cette autonomie permettra aux centres de générer des ressources qui pourraient contribuer à l’amélioration de la qualité des enseignements et de l’encadrement administratif des centres.

  • Le partenariat entre les acteurs économiques, les organismes professionnels et le système de formation professionnel est effectif
  • Un cadre législatif et réglementaire pour la formation professionnelle est élaboré
  • Une démarche qualité est mise en place dans chaque centre de formation concerné par le projet
  • Mise en place d’opérations de formation qualifiante de proximité de courte durée pour les jeunes issues des groupes défavorisés
  • La formation des formateurs du système de la formation professionnelle est réalisée.
  • Création de filières de formation initiale répondant à des besoins de l’activité économique
  •  Un système de communication basé sur un plan de diffusion régulière de l’information est mis en place et les acteurs du système sont bien informés.

Le projet contribuera significativement à la reforme du secteur de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire. Cette reforme sera axée notamment sur le renforcement des capacités des formateurs et des managers du système de la formation professionnelle, l’effectivité du partenariat entre les pouvoirs publics et les représentants du secteur privé et la pertinence des programmes ainsi que l’adaptation des textes de loi régissant la formation professionnelle.

A terme, le secteur privé disposera de cadres bien formés sur le marché du travail dont l’embauche améliorera la productivité et impactera positivement la relance économique. Le projet aura également un impact sur la paix sociale dans la mesure où il contribuera à la résorption du chômage des jeunes, qui si rien n’est fait pour eux, constituent une bombe à retardement pour la stabilité du pays.

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Objectif: Contribuer, à travers la formation professionnelle,
à l’amélioration de la compétitivité de l’économie ivoirienne et de ses entreprises, ainsi qu’à une meilleure insertion des jeunes dans la vie active
OMD:1
Priorité thématique: Formation professionnelle et Insertion des jeunes
Donateur: Union Européenne
Partenaire: Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle
Budget : € 7,590,000
Statut du projet: en cours