50 ème anniversaire de l’ONUDI

La coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ONUDI en détails à l’ occasion du  50ème  anniversaire de l’ONUDI

Depuis que l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a été créé il y a 50 ans, elle a accompagné l’Afrique et l’a soutenu dans sa lutte contre la pauvreté et son rêve de prospérité.

Depuis 1976, l’ONUDI s’est engagée aux côtés des autorités de la Côte d’Ivoire pour promouvoir l’accélération de la croissance industrielle durable du pays. Elle œuvre également à l’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes, en mobilisant ses ressources et ses compétences internationales.

L’ONUDI accompagne le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de sa politique industrielle, le développement du secteur privé, la relance de la formation professionnelle, l’emploi des jeunes et des femmes ainsi que le développement des énergies renouvelables et la préservation de l’environnement.

A partir de 1996, l’ONUDI a fortement intensifié sa coopération technique avec la conception et l’organisation du lancement officiel de l’initiative africaine « Alliance pour l’Industrialisation de l’Afrique » (AIA). C’est aussi à la fin de 1996 que l’ONUDI et la Côte d’Ivoire ont entamé le Schéma Directeur d’Industrialisation (SDI) de la Côte d’Ivoire, dont l’exécution avait aussitôt démarré début 1997.

Tout au long de la période difficile déclenchée par le conflit armé du 19 septembre 2002, l’ONUDI a continué à apporter une assistance technique aux populations. Dans l’attente d’une sortie rapide de crise et à la demande du Gouvernement, l’ONUDI avait réorienté ses interventions vers un Programme Post-Crise d’urgence (PPC) et de relance des activités du secteur productif industriel. Le but était d’appuyer certaines activités du secteur productif de manière à empêcher la détérioration de l’économie et à soutenir des créneaux générateurs d’emplois et de revenus pour les populations les plus défavorisées, notamment les femmes et les jeunes. Par exemple, en 2012 un programme a été implémenté visant à développer les compétences des jeunes. Suite à cette initiative, plus de 4000 jeunes ont reçu un certificat d’acquis de compétences, en ligne avec la demande du marché du travail.

Suite à la conclusion de l’Accord Politique de Ouagadougou, le Ministère de l’Industrie a contacté l’ONUDI pour une assistance technique pour l’élaboration d’un «plan national d’industrialisation», intégrant une politique nationale de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et du secteur privé. L’objectif était la préparation d’un plan stratégique à grande échelle, qui définirait les lignes de la politique industrielle à partir de l’analyse du secteur industriel dans toutes ses perspectives de développement économique, politique, sociale, technologique, et commerciale. L’ONUDI a répondu par une convention de financement et par la mise en œuvre du Programme de la Nouvelle Politique Industrielle pour la Côte d’Ivoire. Il s’agit ici d’une politique prioritaire dans le contexte apaisé de l’après-crise et de renaissance économique de la Côte d’Ivoire, susceptible d’accompagner la mise en œuvre effective du premier Plan National de Développement (PND 2012-2015).

Sur le plan opérationnel, l’ONUDI apporte son appui au secteur privé, contribuant ainsi  au renforcement de la compétitivité de l’économie ivoirienne de manière à faciliter son insertion dans l’économie régionale et mondiale. L’Organisation est également engagée dans la mise à niveau et l’appui à la démarche qualité des industries ivoiriennes, afin de favoriser l’exportation des produits « Made in Côte d’Ivoire » à l’échelle régionale et internationale. Cela implique le développement de consortiums d’exportation, le renforcement des institutions de contrôle et la conception et mise en œuvre d’un programme national de mise-à-niveau et restructuration des entreprises ivoiriennes.

L’un des défis à relever est celui de l’emploi, surtout des jeunes et des femmes, et de l’insertion des populations vulnérables dans le système productif. A cet effet, l’ONUDI a développé en Côte d’Ivoire un dispositif d’appui à l’insertion des jeunes qui combine la formation professionnelle, l’entrepreneuriat, l’auto-emploi et la création d’activités génératrices de revenus. Ceci est fait par un mécanisme qui allie stages/formations et accès au financement de micros projets à forte valeur ajoutée, rendu possible par la mise en place d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes. L’ONUDI appuie également la réforme du système national de formation professionnelle en vue de mieux assurer la convenance entre la formation et les besoins du secteur privé.

La maitrise de la sécurité énergétique constitue pour l’Afrique, et particulièrement pour la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, un défi majeur. La réponse de l’ONUDI à ce défi est son engagement aux côtés des autorités ivoiriennes à développer de nouvelles sources d’énergies renouvelables. L’organisation travaille ainsi à la mise en place de systèmes mini-hydro-électriques, photovoltaïques et de la biomasse pour contribuer à satisfaire les besoins toujours croissants d’accès des populations à l’électricité dans les zones péri-urbaines et rurales. Parallèlement, dans le cadre du Protocole de Montréal, l’ONUDI apporte son expérience  pour la décontamination des centrales thermiques, des générateurs d’énergie électrique, des équipements de réfrigération et des polluants chlorofluorocarbones (CFC).

Aujourd’hui, le Gouvernement ivoirien s’est fixé comme objectif de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, avec l’adoption d’un nouveau Plan National de Développement (PND 2016-2020). Ce nouveau plan prévoit une transformation structurelle de l’économie ivoirienne en faveur de l’industrialisation, la valeur ajoutée, la création d’emplois et le développement inclusif. Les nouveaux programmes de coopération technique de l’ONUDI soutiennent cette nouvelle stratégie du Gouvernement. Ces programmes visent surtout à renforcer le lien production-transformation afin de créer plus de valeur ajoutée et des emplois décents, durables et en grand nombre en faveur des jeunes et des femmes.

UNIDO 50th anniversary

Cooperation between the Ivory Coast and UNIDO on the occasion of the 50th anniversary of UNIDO

Since the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO) was established 50 years ago, it has accompanied Africa and supported in its fight against poverty and in its dream of prosperity.

Since 1976, alongside the Côte d’Ivoire authorities, UNIDO has undertaken to promote the acceleration of the country’s sustainable industrial growth. It also mobilizes its global resources and expertise to improve the living conditions of the Ivorian people.

UNIDO supports the Ivorian government in the implementation of its industrial policy, developing the private sector development, reviving vocational training, generating employment for youth and women developing renewable energies and preserving the environment.

Since 1996, UNIDO has greatly intensified its technical cooperation with the design and organization of the official launch of the African initiative, the Alliance for the Industrialization of Africa. It was also at the end of 1996 that UNIDO and the Ivory Coast begun the Master Plan for Industrialization, which began to be executed in early 1997.

Throughout the difficult period triggered by the armed conflict of 19 September 2002, UNIDO has continued to provide technical assistance to the population. Pending a quick exit from the crisis and at the request of the Government, UNIDO redirected its activities to an emergency Post-Crisis Programme (CPP) and the relaunch of industrial production sector activities. The aim was to support some productive sector activities in order to prevent the deterioration of the economy and support employment and revenue-generating opportunities for the most disadvantaged populations, particularly women and youth. For example, in 2012 a programme was implemented to develop the skills of young people. Following this initiative, more than 4,000 young people received certificates of acquired skills, in line with the demands of the labour market.

Following the conclusion of the Ouagadougou Political Agreement, the Ministry of Industry contacted UNIDO for technical assistance for the development of a national industrialization plan, including a national policy of promoting small and medium-sized enterprises (SMEs) and the private sector. The goal was the preparation of a strategic plan on a large scale, which would define the lines of industrial policy based on an analysis of the industrial sector in all its economic, political, social, technological, and commercial prospects. UNIDO responded with a financing agreement and the implementation of the New Industrial Policy Programme for the Ivory Coast. This is a political priority in the context of the post-crisis and economic revival of the Ivory Coast in the context of the effective implementation of the first National Development Plan (2012- 2015).

Operationally, UNIDO is supporting the private sector, thus contributing to strengthening the competitiveness of the Ivorian economy through its integration into the regional and global economy. The Organization is also engaged in upgrading and supporting Ivorian industries’ quality approach in order to promote « Made in Ivory Coast » exports both regionally and internationally. This involves the development of export consortia, the strengthening of audit institutions and the design and implementation of a national programme at the level of restructuring of Ivorian firms.

One of the challenges is employment, especially of youth and women, and the inclusion of vulnerable populations in the productive system. To this end, UNIDO has developed a support device to integrate young people, which combines vocational training, entrepreneurship, self-employment and the creation of income-generating activities. This is done through a mechanism that combines courses/training and access to finance for micro projects with high added value made possible by the establishment of a fund to support youth entrepreneurship. UNIDO also supports reform of the national vocational training system to better ensure synergies between training and the private sector’s needs.

For Africa, and especially for the Ivory Coast, achieving energy security by 2030 is a major challenge. UNIDO’s response to this challenge is its commitment to the Ivorian authorities to develop new sources of renewable energy. The organization is working on the development of mini-hydro, photovoltaic and biomass power systems to help meet the growing population’s need to access electricity in peri-urban and rural areas. Meanwhile, under the Montreal Protocol, UNIDO brings its experience to bear in the decontamination of chlorofluorocarbon pollutants (CFCs) from power plants, electricity generators, refrigeration equipment.

Today, the Government has set a goal of making the Ivory Coast an emerging country by 2020 with the adoption of a new National Development Plan (NDP 2016-2020). The new plan provides for a structural transformation of the Ivorian economy towards industrialization, value addition, job creation and inclusive development. The new UNIDO’s technical cooperation programmes support the Government’s new strategy. These programmes focus on strengthening the production-processing link to create more added value and decent sustainable jobs in large numbers for youth and women.

Mission de mise en œuvre des activités de communication

Mission COmmunication

Dans le cadre des activités du projet pilote « Qualité, Gouvernance et gestion en Partenariat » mise en œuvre dans 4 établissements pilotes que sont : LP Jacqueville, CET Bouaké, CFP Korhogo et LP Ferkessédougou,  une mission portant sur des activités de communication a été effectuée du 17 au 23 avril 2016 au CFP de Korhogo et au Lycée Professionnel de Ferkéssédougou.

Ces missions qui entraient dans le cadre des activités du Résultat 3 de PROFORME avait pour but de :

–  Mettre en place des points focaux de communication,

– Former ledit point focal sur le plan de communication des établissements   et la gestion de l’information en relation avec PROFORME

–  Et enfin mettre en place d’un réseau de partenariats avec les médias locaux.

Cette mission a aussi été l’occasion de sensibiliser le personnel des établissements au genre dans la formation Professionnelle lors de la présentation et de la distribution d’affiches destinées à être placardées pour éveiller la curiosité et inciter au dialogue quant à la participation des filles dans des métiers perçus comme masculins.

L’égalité du droit à la formation professionnelle et à l’emploi figure dans l’article 7 de la constitution de la République de Côte d’Ivoire. Mais il faut constater que 54% des femmes en âge de travailler sont sans emploi et l’on considère aujourd’hui que le fait d’être une femme est une caractéristique de vulnérabilité sur le marché de l’emploi.

Focus sur le projet PROFORME au cœur des régions

PROFORME

On en parlait précédemment, c’est devenu réalité: la 5ème vague de Formations Qualifiantes PROFORME a démarré le 07 mars 2016 à Korhogo.

Et début juin, grâce au financement de l’Union européenne, 10 filières de formations qualifiantes courtes différentes sont organisées au sein des 14 centres de formations du Ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) et du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP) pour 877 jeunes apprenants. La logistique mise en place avec les centres de formation dans le cadre de PROFORME est dorénavant bien rodée pour organiser ces formations mais le projet innove sur deux fronts:

D’abord, avec le METFP, l’organisation de formation de type formation continue en commerce destinée aux petits commerçants de l’économie grise désirant se perfectionner et obtenir le savoir nécessaire à leur inscription à la chambre du commerce en tant qu’artisans.

Ensuite, c’est l’appui du projet pour tester un mécanisme de mise en oeuvre des accords entre l’Association des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI) et le MINADER pour organiser des formations dans les localités rurales. Une partie de la stratégie du projet vise en effet le renforcement des activités génératrices de revenus dans les localités rurales et quoi de mieux que des formations à visée d’insertion pour des populations locales auxquelles on intègre des jeunes précaires afin de les rapprocher, pendant 3 mois, des personnes à même de leur fournir l’intrant le plus difficile à obtenir en agriculture: la terre !

Les localités de Azaguié, M’Brou, Tiapoum et Aprom-Pronou,  ont bien voulu accueillir ces formations en plus de celles organisées aux ERA-Est (Abengourou) et Sud (Bingerville) en mettant à disposition les locaux et les terres nécessaires aux formations en vivrier, maraîchage, horticulture, et hévéaculture (pépinière et saigneur).

Remise d’attestations de fin de formation aux derniers formés MGE

Remise d'attestations MGE

Les formations au centre de formation MGE de San Pedro ont pris fin le 23 Avril 2016. L’occasion était idéale pour  remettre les attestations de fin de formation aux 92 derniers manutentionnaires dont la formation s’achevait.

L’objectif était de présenter les résultats du projet aux entreprises et aux autorités, mais aussi d’assurer la visibilité des formations  offertes aux ex combattants dans le cadre du projet PROFORME, de faire la promotion des formations effectuées  et rendre visible les actions de l’Union européenne sur le terrain et des partenaires du projet. C’était aussi la plateforme pour mettre en avant les personnes formées et employables mises à disposition des entreprises privées invitées.

Cette cérémonie s’inscrit dans la stratégie de promotion des formations et dans la dynamique de rendre perceptibles les résultats du projet et mettre en avant les compétences acquises par les bénéficiaires de l’appui de l’Union européenne

Journée de la Coopération Côte d’Ivoire – Union européenne

Journée - Union européenne

Dans le cadre de la semaine de l’Europe en Côte d’Ivoire du 9 au 13 mai 2016, la CCC CI-UE, en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, a organisé la première édition de la Journée de la Coopération Côte d’Ivoire – Union européenne.

Débutée par une cérémonie d’ouverture et une conférence de présentation, cette journée portes ouvertes sur les projets financés par l’Union européenne  au bénéfice des populations ivoiriennes s’est déroulée  au CRRAE-UMOA Abidjan Plateau le mardi 10 mai 2016 de 9h00 à 16h30.

Elle a permis au projet PROFORME d’exposer, au travers d’un stand, ses activités dans les centres et l’appui qu’elle apporte au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP) et au Ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER).

Avec la visite de personnalités telles que l’Ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire SEM Jean François VALETTE, l’Ordonnateur National Abou DOSSO, des ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne, et bien d’autres, le projet PROFORME a fait connaître ses objectifs et les résultats  de ses activités. Ces présentations étaient appuyées par la présence de deux bénéficiaires du projet ; tous deux formés au LP de Jacqueville et employés à ce jour dans entreprises privées. Ce sont  Mlle Sawadogo Marie  formée en Mécanique Auto embauchée à l’entreprise SIMPO et M. Adjé Moïse formé en Électricité Bâtiment en service à l’entreprise EI2T.

Les Journées Promotionnelles de la Formation Technique et Professionnelle ont eu lieu

DU 26 au 28 Mai 2016  au Lycée Technique d’Abidjan Cocody, se sont tenues les JPFTP 2016 (Journées Promotionnelles de la Formation Technique et Professionnelle).

En effet, dans le cadre de l’engagement du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle au processus de réforme de la formation en partenariat  avec le secteur privé, il est mis en place un système de formation performant qui offre des compétences professionnelles à même de contribuer à faire de la Côte d’Ivoire  un pays émergent. L’ambition de faire correspondre au mieux l’offre de formation aux besoins de l’économie et au développement socio-économique national  est affichée.

L’objectif de ces journées est de faire  d’une part la promotion de la Formation Professionnelle et Technique et la valorisation  des métiers qui en découlent et  d’autre part créer une plateforme d’échanges et de rencontres entre structures de formation, structures d’insertion et de mise en emploi, entreprises privées et jeunes en quête de formation et/ou d’emploi.

Il y avait donc nécessité de mener des actions d’information, de communication, de sensibilisation et de promotion à destination du grand public sur le dispositif de formation existant,  les capacités techniques des établissements de formation, les filières, les différents corps de métiers concernés, et les débouchés.

C’est donc dans cette optique que le projet PROFORME a participé à ces journées. Avec une cérémonie d’ouverture marquée par la présence du 1er Ministre de Côte d’Ivoire SEM Daniel Kablan DUNCAN, le Ministre de l’Education Nationale  Mme Kandia KAMISSOKO CAMARA et le ministre de tutelle, M. Paul Koffi KOFFI, les JPFTP 2016 se sont ouvertes dans une ambiance festive.

Le déroulé

Pendant 3 jours articulés autour de conférences, panels, et d’expositions ouvertes au grand public, les échanges ont été nombreux. A titre d’exemple, la conférence inaugurale menée par le Pr Saliou TOURE sur le thème « Quelle Formation pour une économie émergente »,  en présence du ministre Paul Koffi KOFFI et de tous les anciens ministres de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Les stands, représentants la plupart des établissements de la formation Technique et professionnelles ont présenté leurs filières et montrer leur savoir-faire au travers  l’exposition de travaux de production.

Prévue pour se tenir chaque 2 ans, les prochaines Journées Promotionnelles de la Formation Technique et Professionnelles  auront lieu en 2018. L’édition 2016 a bénéficié du support de l’Union européenne.

 

Visite des centres et état des lieux en vue de la Réhabilitation

L’avenant n°2 à la convention de contribution entre l’Union européenne et l’ONUDI signée fin juillet 2015  prévoit la rénovation et l’équipement de 10 établissements de formation professionnelle et de l’IPNETP afin de les rendre opérationnels. En vue de mettre en œuvre ce volet, l’ensemble des centres concernés ont été visités.

D’un côté, un état des lieux et une identification des besoins en équipements et matériels didactiques ont été dressé afin que les centres puissent répondre à leur mission de formation plurielle: formation initiale, qualifiante, continue, alternance, et apprentissage.

Cette importante étape avait pour objectif de:

  • – Faire un inventaire des équipements présents dans les centres et en évaluer l’état pour déterminer ceux qui restent et qui ont besoin d’être réparés et ceux qui devaient être déclassés car définitivement hors d’usage.
  • – Dresser une liste des équipements nécessaires pour assurer les formations dans chaque centre et étudier leur implantation dans les ateliers
  • – Déterminer les besoins en achat d’équipement (nombre, type, et spécifications techniques) en analysant les synergies possibles avec le tissu économique local
  • – Veiller à ce que les revues des rénovations des bâtiments puissent tenir compte des spécifications techniques des équipements et inversement: zones de sécurité et de passage, hauteurs sous plafond, arrivées et évacuation d’eau, ouverture des portes, besoins en puissance électrique, type et nombre de prises, ventilation et atmosphères confinées, etc.

A la fin de chaque visite de centre, une validation de la proposition d’équipement est effectuée avec le centre, et une formation est donnée sur la maintenance des équipements et la propreté des ateliers.

D’un autre côté, les besoins en rénovation des bâtiments ont été revus par deux équipes composées chacune d’un ingénieur structure, d’un métreur, et d’un ingénieur électricien et fluide. Leur travail doit aboutir à l’estimatif des travaux à réaliser qui servira pour établir les dossiers d’appel d’offre pour la réhabilitation.

Dès la fin du mois de janvier, les premiers documents ont été livrés par le projet aux groupes de travail des Ministères pour qu’ils démarrent les travaux de validation, malgré le remaniement ministériel.

PROFORME: Formation Métier de la logistique et de la conduite d’engins

Dans le cadre du projet  PROFORME de l’ONUDI en Côte d’Ivoire, financé par l’Union européenne, les formations aux métiers de la Logistique et de la conduite d’engins se poursuivent au Lycée Professionnel de San-Pédro en collaboration avec la MG Engineering.

Ainsi, 223 apprenants ont finalisé leur formation de cariste et 23 sont en cours, 73 manutentionnaires sont diplômés et 21 terminent la formation, 37 et 42 apprenants savent respectivement se servir d’une pelleteuse et d’une chargeuse alors que 13 et 8 y travaillent, et finalement 100 magasiniers sont en formation. Lorsque ces formations seront achevées fin avril, le projet aura formé au total  2 832 ex-combattants sur une cible de 2 500.

La deuxième partie du travail de MG Engineering est de placer ces apprenants.

D’importants moyens sont mis en œuvre par MGE pour y parvenir. Des formations au travail en entreprise sont dispensés : aide à la réalisation de CV, simulation d’interview, coaching en groupe et personnalisé par rapport à l’autorité et au comportement en entreprise. Des commerciaux ont été recrutés pour effectuer du porte-à-porte en entreprise et faire le suivi des contacts et une agence de placement à Marcory (Abidjan)  a été ouverte. De plus, des opérations de communication ont été entamées auprès des entreprises pour faire connaître la qualité des formations dispensées, et des partenariats ont été signés avec l’AEJ, RMO et Prestimex.

On vous tiendra informé des résultats de tous ces efforts très bientôt !

Focus sur l’intégration des formés

Interviewé 2

L’objectif du projet PROFORME est l’insertion des formés dans le tissu économique et social. Après la formation, le stage des apprenants auprès de professionnels leur permettre de côtoyer la réalité économique et sociale de leur domaine de compétence, d’améliorer leurs pratiques et d’acquérir de l’expérience.

Les entreprises des secteurs concernés (travaux publics, bâtiment, garage auto-motos, entreprises manufacturières et agricoles, etc.) sont ainsi contactées par les experts du projet et les SERFE des établissements de formation afin de conclure des accords et débuter la mise en stage des formés. Cette phase permet aux apprenants de travailler leur insertion dans le tissu économique et social. Le projet a également démarré le suivi des formés pour savoir ce qu’ils étaient devenus grâce à des enquêtes téléphoniques. Le travail est en cours et son appropriation passera par l’implication des SERFE des établissements. Nous  vous tiendrons informé des résultats de cette vaste enquête et de son appropriation par les Ministères. En guise d’avant-goût, voici le retour de 2 apprenants ayant bénéficié de stages après leur formation qualifiante.

Interviewé 1

Présentez-vous

Kouakou Adou Gaston Miguel ; j’ai 26 ans. J’ai suivi la Formation en construction métallique au CET Bouaké. J’ai entendu parler du projet PROFORME à l’ADDR et j’ai intégré la formation après le camp de resocialisation.

Avez-vous bénéficié d’un stage après votre formation ?

Oui, j’ai eu un stage à Bouaké précisément l’entreprise SORO.

Quelles ont été tes impressions pendant le stage ?

Le stage s’est bien passé. Le patron nous traitait au même titre que ses employés et nous prodiguait des conseils. Ca s’est très bien passé. Le stage a duré 2 mois.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Actuellement, je suis à la recherche d’emploi dans le domaine de la construction métallique. Mais aussi de la peinture en bâtiment. Peu importe ce que je trouve, je me lance.

Interviewé 2

Présentez-vous

Bamba Yacouba, je suis né le 15 Mai 1985. Célibataire sans enfant. Formation plomberie sanitaire à Odienné. J’étais plombier avant la formation mais j’ai décidé d’apprendre plus.

Interviewé 2
Interviewé 2

 

Avez-vous bénéficié d’un stage après votre formation ?

 

Oui, j’ai eu un stage dans la ville de Bouaké, Usine Gonfreville1 pendant 2 mois.

Quelles ont été tes impressions pendant le stage ?

Le stage s’est bien passé. On était bien dans l’ensemble. Il n’y avait pas de différence entre ex-combattants et les autres. On a appris beaucoup de choses.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis plombier, je fais de la soudure et des réparations. Je gagne 100 à 150 mille francs CFA par mois. En tout cas, merci à l’Union européenne et à PROFORME.